Cédric Klapisch, qui vient passer ses vacances à Crans depuis sa tendre enfance, viendra présenter son film «Ce qui nous lie » au cinéma de Crans-Montana le 7 juillet prochain à 18h00. A la fin de la projection, après avoir répondu aux questions du public, nous partagerons un apéro offert par l’association La Marche des Cépages, balade oenotouristique qui aura lieu le 9 septembre 2017 (marchedescepages.ch).
L’entrée est gratuite pour les membres de l’association des Cinéphiles de DreamAgo. L’office du tourisme de Crans-Montana organise un concours pour gagner des billets d’entrée pour vos amis.
Merci d’en parler autour de vous et de venir, nombreux, nous l’espérons, partager ce moment avec Cédric Klapisch.
Synopsis : Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.
La critique de Caroline Vié
«Ce qui nous lie»: Cédric Klapisch réunit tous les ingrédients d’un grand cru de Bourgogne
CHRONIQUE Le réalisateur de «L’Auberge espagnole» donne envoie d’ouvrir une bonne bouteille de Bourgogne et de la partager avec la fratrie de jeunes vignerons du film…
Le réalisateur de Casse-tête chinois a tourné au rythme des saisons cette chronique tendre, drôle et instructive qui se révèle un excellent cru dans sa filmographie.
Ce qui nous lie, c’est ce qui relie ce trio en proie à un cas de conscience au moment où chacun choisit sa voie. C’est aussi un film qui réunit tous les ingrédients d’un grand vin. Voilà pourquoi :
Il a le bon goût du terroir
C’est en plein cœur de la terre bourguignonne que Cédric Klapisch et son équipe ont planté leur décor, un choix assumé par le cinéaste.
« Ce film est un hommage à une France ouverte aux autres, confie-t-il à 20 Minutes. L’identité nationale a été prise en otage par des gens que je n’aime pas. Je voulais montrer qu’elle appartient à tous les Français, sans exception. »
Il est moderne, mais respectueux des traditions
Les personnages du film trouvent leur place dans le 21e siècle. Ils ne vivent pas repliés sur eux-mêmes, tout en demeurant respectueux du passé.
« Les vignerons ne peuvent plus se permettre d’ignorer ce qui se passe ailleurs mais ils continuent à respecter certaines traditions comme de fouler aux pieds les grappes des crus d’exception, explique le cinéaste. C’est ce qui fait leur force. »
Sa robe impose une touche de féminité
Les femmes sont au centre de l’exploitation viticole. Seuls quelques vignerons un brin machos veulent encore les reléguer en arrière-plan.
« Il y a trente ans, il n’y avait que deux vigneronnes, souligne Cédric Klapisch. Aujourd’hui, on en trouve près de 30 % et je suis persuadé qu’elles seront une majorité dans quelques années. La Bourgogne s’ouvre et c’est une excellente chose. »
Ses arômes sont délicatement fruités
La terre et ses fruits sont au centre de cette œuvre sensuelle où l’accent est mis sur les vendanges, la fabrication et la dégustation du vin.
« J’ai voulu faire partager cet émerveillement de voir naître les crus à partir du raisin. Peu de gens ont la chance de partager cette expérience et j’espère que les spectateurs de Ce qui nous lie retrouveront les sensations que nous avons éprouvées. »